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Allez voir chez les Grecs

lundi 13 février 2012

Au mois de mai 2011, dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel,  Jean-Claude Junker le président de l’Eurogroupe (réunion mensuelle des ministres des Finances des États membres de la zone euro) proposait la création d'une agence internationale chargée de la privatisation des entreprises publiques grecques. Autrement dit, Jean-Claude Junker demandait au gouvernement grec, démocratiquement élu, de perdre son indépendance, de se placer sous tutelle d'un cénacle de créanciers sous peine de ne plus pouvoir emprunter pour tenter de sauver son pays de la faillite. 

Plus fort encore, l'ancien Premier ministre luxembourgeois estimait que cette agence chargée des privatisations des entreprises publiques grecques devait s'inspirer de la Treuhandanstalt qui a coordonné la privatisation les entreprises d'Allemagne de l'Est après la chute du mur. (*)

M. Juncker doit avoir de la suite dans les idées. La Grèce espérait  que les ministres des Finances de la zone euro, qui se réunissaient jeudi 9 février à Bruxelles, allaient prendre "une décision positive" concernant le plan d'aide. C’était compter sans M. Juncker. Ce dernier a exigé des garanties sur les promesse de la Grèce de prendre les mesures que l’Europe juge nécessaire pour débloquer (endetter ?) l'aide promise de 130 milliards d'euros en échange d'un énième paquet d'austérité.

Je pense que la tournure de mon propos ne laisse aucun doute sur ce que je pense de l’aide apporté à la Grèce. Au moins mourra-t-telle guérie.

Non ! L’attitude de M. Juncker m’a donné une idée que j’aimerai vous soumettre. Faisons comme l’Eurogroupe, demandons des garanties sur leurs promesses, à nos dirigeants avant de payer nos impôts.
En cette période électorale je crois que le moment ne peut pas être plus opportun. Nos impôts, nos taxes, permettent à nos dirigeants de mettre en œuvre la politique économique, de santé, familiale, sécuritaire, culturelle, qui découlent des promesses qu’ils vont nous exposer tout au long des campagnes présidentielle et législative que nous allons vivre. Et si à l’instar de l’intransigeance Allemande de Mme Merckel, et Luxembourgeoise… pardon Européenne de M. Juncker, nous exigions des garanties, écrite avec des clauses qui nous permettent de sanctionner le non-respect des promesses. Je parle biensûr de sanctions immédiates, pas au bout de 5 ans quand le mal est fait.
Ne pensez-vous pas que les relations avec nos élus changeraient un peu ?
La Grèce est soumise à un chantage bien orchestré. Privatisez, baissez les salaires, détruisez vos services publics, nous nous occupons de vous… 

Oups, ça me rappelle quelque chose. La poste, Gaz de France, les autoroutes, AREVA…, Le cout du travail…, L’enseignement, La santé…,

Mais ça c’est une autre histoire…



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