Un coup de coeur
lundi 22 avril 2013
C'est pourquoi, j'ai décidé
démocratiquement avec moi-même de vous faire partager mes découvertes en bien
comme en mal.
Et justement ces derniers jours j'ai eu
une surprise plus qu'agréable. Je suis un enfant des bords de marne, des
guinguettes, des après-midi au bord de l'eau. Je crois pouvoir dire que j'ai même
eu la chance de m'y baigner. Souvent dès les premiers beaux jours, nous allions
en famille gouter les plats simples et festifs des terrasses qui fleurissaient
le long des berges. Toute une époque…
Ma vie professionnelle m'a également
amené à fréquenter les routiers qui bordaient les nationales et autres
départementales de l'hexagone. Il va
sans dire (mais encore mieux en le disant!) que le bœuf n'avait connu aucun jockey,
les légumes ne sortaient pas d'un emballage sous vide, et la tarte aux
pomme maison finissait de vous caler de la plus agréable façon qui soit.
Récemment, lors d'une des émissions
dominicales de jean Luc Petitrenaud, j'avais appris qu'un bistrot Nogentais venait de ré ouvrir . La mobilisation des riverains et de la mairie avait payé. Menacé par une opération immobilière,
le café avait fait l'objet d'un rassemblement de riverains et de membres de
l'Association des Nogentais.
Les nouveaux patrons avaient choisi de conserver sa
fonction première à l'établissement.
"Nous tenons beaucoup à l'esprit
guinguette" annonçait Ludovic Leriche, l'un des deux nouveaux gérants,
reconnaissable entre mille avec ses splendides bacchantes.
Il fallait donc que je teste ce bel
endroit.

Viens le moment de choix, ou plus tôt du
choix. La carte plus que sympathique.
- - Millefeuille de chèvre chaud, terrine de foie gras, rognons au porto, carré de porc aux mirabelles, ou encore le gourmand pain perdu d’Yvette (un régal). La carte change selon la saison et les arrivages. L'œuf cocotte au foie gras, à la carte en ce moment, est tout simplement divin. Quant à la viande, ils réussissent même le tour de force de garder le gout du bœuf à un simple steak tatare. Le pavé est fondant et les frites maison. Pour l'anecdote, pouvoir déguster, des os à moelle, grillés au four et au sel de Guérande, comme à la belle époque des halles de Paris a été simplement féerique. Un très grand et très sincère bravo au chef.

Messieurs les soi-disant restaurateurs,
qui nous glissez adroitement un brin de persil frais pour revendiquer le
"Fait maison", sur une souris d'agneau achetée à Metro, passez votre
chemin.
En cuisine la diversité est une qualité
et notre culture, nos éleveurs, agriculteurs, maraichers, et autres artisans
des plaisirs de la bouche nous l'offre "sur un plateau". On ne peut
donc, que souhaiter trouver et retrouver des établissements comme celui-ci. Ce qui n'empêchera nullement, tout du moins,
pour moi, et je l'espère pour vous aussi, une longue fidélité au Val de beauté.
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