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Cause toujours…

jeudi 16 février 2012

Comme 11 millions de spectateurs, j’ai regardé l’annonce de notre président sur sa candidature. Si je n’ai jamais caché mes préférences dans aucun de mes articles, j’essaye autant que possible de rester lucide. Bien entendu rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. Mais prenons un exemple. La privatisation des autoroutes françaises. Elle nous prive de milliards d’euros chaque année. Pourquoi ne pas avoir suivit le modèle vanté par notre président. Mais si! Vous savez bien, l’Allemagne. Eux ont préféré les garder dans le giron de l’état. Eh bien, cette privatisation a été initiée par un gouvernement de gauche (et bradé par le gouvernement de M. de Villepin). Au même titre que la dérégulation du système bancaire initiée sous le président Mitterand. Mais si des nuances sont a prendre en compte dans toute analyse, il n’en demeure pas moins qu’un et un font deux.
Les électeurs d'un camps ne manqueront pas d’argumenter que l'autre "c’est ceci ou cela". Tout comme leurs opposants.
Les analyses et les conclusions sont souvent partisanes et subjectives (comme les miennes…). Pourtant elles se basent souvent sur un historique, un bilan (c'est à la mode).  Est-ce que ça tend à prouver que l’histoire et l’expérience ne servent pas de leçon? C’est fort probable.
Néanmoins, il y a des évidences qui devraient ouvrir les yeux de tout à chacun. Des comportements qui ne souffrent pas d’interprétations. Des décisions qui prévalent sur les mots et les intentions.
Le candidat Nicolas Sarkozy vient d’être, semble-t-il touché par la grâce. Le référendum lui apparait comme le moyen le plus adéquat d'associer le peuple de France aux décisions futures. Mais à quelle fin ? Est-ce une rhétorique? un subterfuge? Ou comme le dirait ces anciens confrères avocat: "un effet de manche!"
Oui l’interrogation est permise. Est-ce réellement pour tenir compte du résultat qui en sortira ? Ou comme le disait Coluche à propos de la démocratie: « Cause toujours tu m’intéresses! » Car je le rappelle encore une fois, nous ne sommes en démocratie qu'en période électorale ou lors de référendum. Il n'y a qu'à ces rendez-vous que nous pouvons décider. Le reste du temps, Ils ne nous reste que les grèves et les manifestations. Notre constitution n'est pas autre chose qu'un chèque en blanc donné pendant 5 ans à nos représentants.
Bon nombre de mes concitoyens sont des européens convaincus. Tout comme une grande majorité d’entre eux se sont rendu compte au fil des années que l’Europe qu’on nous propose, ne répond pas à leurs aspirations. L’ancien président, Jacques Chirac, avait consulté les français par référendum sur le traité établissant une Constitution l'Europe le 29 mai 2005. À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe? », 54,68 % des électeurs (hors bulletins blancs et nuls) avaient répondu « non ». Ce refus était clair et sans ambiguïté. Et encore une fois nous ne pouvions pas être taxés d’anti-européens, car ce troisième référendum français sur un traité européen (après 1972 et 1992) était le premier à être rejeté. Pour être aussi objectif que possible, je n’omettrai pas de dire que le représentant actuel du parti socialiste s’était prononcé pour le oui.
Hors qu’a fait notre président actuel? Il s’est empressé de le faire accepter par sa majorité parlementaire. Ne tenant pas compte de la volonté du peuple de France, dont il se veut le champion, aujourd'hui. Aussi qu’en sera-t-il des référendums à venir. Ne serviront-ils que de prétexte? de somnifères? Il me semble que la question mérite d’être posée.

Et faisant preuve de la même mauvaise foi que mes opposants, et si j’ai le sentiment d’être mené en bateau devant une telle preuve d’amnésie, pourquoi devrais-je être plus confiant sur le reste de la politique à venir de ce candidat ?
Mais ça c’est une autre histoire…



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