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VIVE LA DROITE

mardi 2 avril 2013

Parait-il qu'à l'origine, le choix du côté de circulation nous vient tout droit du moyen-âge, à une époque où les voitures n'existaient même pas !!!  A cette époque, il était courant qu'en se déplaçant à cheval, on ait à combattre. Comme les hommes sont très souvent droitiers, il était plus facile de se défendre à l’épée en arrivant en par la gauche.  Chez nous, ce sera Napoléon qui changera tout ça.

Pourtant, il semblerait que mes congénères automobilistes, désirent se rapprocher de la Grande-Bretagne. Il devient de plus en plus facile de rouler sur la droite de la chaussée que sur la gauche. Et c'est encore plus vrai sur les autoroutes.
Jusqu'à récemment, vous pouviez trouver, (et vous trouvez encore) un nombre considérable de conducteur qui immanquablement et quel que soit leur parcours, circulent   sur la voie centrale. Considèrent-ils que celle de droite soit réservée aux poids lourd?  Le plus grave dans ce comportement est, et j'en suis convaincu, qu'ils sont pensent être des conducteur respectueux du code de la route, puisqu'ils ne dépassent pas la vitesse autorisée.
Petit rappel du fameux code:
"Art. R. 412-23.
I. - Lorsque la chaussée comporte des lignes longitudinales discontinues délimitant les voies de circulation :
S'il s'agit de voies de circulation générale non spécialisées, tout conducteur doit en marche normale emprunter celle de ces voies qui est le plus à droite et ne franchir ces lignes qu'en cas de dépassement, dans les conditions fixées au chapitre IV du présent titre, ou lorsqu'il est nécessaire de traverser la chaussée ;
II. - Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe.
Art. R. 414-10. – 
Tout conducteur qui vient d'effectuer un dépassement par la gauche doit revenir sur sa droite sans provoquer le ralentissement du véhicule dépassé.
Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
Tout conducteur coupable de cette infraction encourt également la peine complémentaire de suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans au plus, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle.
Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de trois points du permis de conduire.

Ce comportement oblige un conducteur sur la voie de droite à franchir deux files par la gauche pour dépasser règlementairement, un véhicule qui se traine sur la voie centrale. Alors qu'est-ce qui pousse bon nombre d'automobiliste à squatter le milieu des voies? L'indécision? La crainte? Pire peut être: Petite histoire édifiante de la police des autoroutes:
" Nous avons arrêté un père de famille avec femme et enfant. Nous le suivions depuis 3 km sur la voie centrale de circulation (il ne s'en est pas rendu compte, autant dire qu'il ne regarde pas ses rétroviseurs) Après explication l'infraction, Nous nous somme entendu répondre par le gamin du couple qui ne comprenait pas pourquoi on verbalisait son papa "Ben pourquoi ? La voie de droite, c'est la voie des pauvres".

Surtout n'allez pas croire que je sois un de ces maniaques de la sécurité routière, persuadé que la vitesse est responsable de tous les maux de la route, et que les radars soient l'inéluctable la solution. Je pense intimement que le problème est plus global. Qu'il vient davantage d'un ensemble d'attitudes inciviques, individualistes et égoïstes. La non-répression de tels comportements  donne une assurance qui au fil du temps  devient réflexe.
-          L'absence de clignotant ou pire la croyance que le fait de le mettre permet de changer de voie ou de direction quelle que soit la distance du véhicule qu'on précède.
-          L'entrée sur une route ou autoroute par une voie d'insertion. A part certain périphérique ou les véhicules entrant sont prioritaires, la plus part de ces voies, ont un "céder le passage".
  1. Une anticipation permet donc soit de s'engager (voie libre ou espace suffisant pour s'engager sans gêner la circulation) avec une accélération suffisante pour s'insérer à la même vitesse que les véhicules déjà en circulation. Avec un clignotant dès le départ pour que les autres usagers puissent se décaler sur la voie de gauche (ce n'est pas du code mais du civisme!) si cette voie est libre et donc nous faciliter l'accès.
  2. Mais ça peut ne pas être le cas et ce n'est nullement au véhicule entrant de décider s'il peut obliger celui qui roule déjà sur la voie qu'il va emprunter, de ralentir pour le laisser passer. Clignotant ou pas.
  3. Le stationnement en double file sous prétexte qu'on en a pour 2 minutes. Multiplié par le nombre d'automobiliste, ça donne des heures d'encombrement.
  4. Le stationnement sur les trottoirs.
Je pourrais continuer sur des pages entières. Je veux simplement affirmer que la conduite est aussi un état d'esprit. Le stress entraine à coup sûr des comportements dangereux, même involontaires. Je préfère et de loin un ou une conductrice, qui dépassera de quelques kilomètres heure,  la vitesse autorisée, mais avec une conduite assurée et respectueuse des autres usagés.  Bien plus que l'automobiliste qui hésitera dans ses manœuvres ou pire, n'hésitera pas à oublier qu'il ou elle n'est pas seule.
Il est clair que ça coute nettement moins cher de punir par des machines, plutôt que de mettre des moyens en hommes sur les routes pour sanctionner toutes ces infractions qui finissent par donner le sentiment qu'on peut faire n'importe quoi.
Entre 1980 et 2012 le nombre de véhicules a presque doublé. Passant de 20.990.000 à 38.060.000. La France a une longue histoire d’objectifs irréalistes et non atteints en matière de sécurité routière. En 1997, elle s’était fixé une réduction de 50% du nombre de victimes en 5 ans, l’objectif le plus ambitieux parmi les pays européens à l’époque. Résultat: le nombre de tués n’a baissé que de 7,4% sur cette période.
En 2007, au début de son mandat, Nicolas Sarkozy avait fixé celui de passer sous la barre des 3.000 morts par an en 2012, tandis que son ministre des Transports de l’époque Jean-Louis Borloo parlait de 2.500 morts à la fin du quinquennat. Nous en seront à près de 3700 mort pour cette année.
Si on écoute les chantres de la prévention routière comme Mme Chantal Perrichon, la vitesse serait la principale responsable des violences routières. Hors j'affirme qu'un véhicule qui me coupe la route sans prévenir (ou en prévenant d'ailleurs!) m'agresse fortement, le même qui m'oblige à le doubler par la droite, m'agresse aussi, le trou dans la chaussée qui me fait dévier à moitié également, tout comme le véhicule, mal garé qui bloque ma progression et la fluidité de la circulation. J'affirme que toutes ces circonstances, et bien d'autres encore, m'agresse continuellement et font de moi un conducteur bien plus stressé que nécessaire. Et que le 10 ou 20 kilomètres heure que je vais utiliser au-dessus de la vitesse autorisée, tiennent moins de mon empressement à arriver à ma destination, qu'à fuir ces individualités stressantes. En effet:
  • - Pourquoi, roulant sur une route dégagée de toute circulation, nous n'éprouvons pas le besoin d'accélérer?
  • Pourquoi nos voisins européens, bien que bénéficiant souvent d'un parc de voitures plus puissantes que les nôtres, se conduisent bien moins civilement sur nos routes qu'ils oseraient le faire chez eux
  • Pourquoi, depuis 30 ans, Les investissement routiers, se sont principalement concentré sur des autoroutes bradées au privé, au détriment des départementales et des nationale? 
  • Pourquoi, il est complètement vain de laisser la moindre distance de sécurité puisque qu'immanquablement un véhicule viendra s'insérer entre vous et celui qui vous précédait? 
  • .Pourquoi, à l'approche d'un feu tricolore, la voiture devant la vôtre, et qui jusqu'à présent se trainait lamentablement, accélèrera furieusement au feu orange? 
  • Pourquoi, les conducteurs, si prompt à pester contre la diminution des voies de circulation, à cause de celles réservées au bus ou au cyclistes, n'hésiteront pas une seconde à se garer en double file pour faire leur petite course personnelle?
  • Pourquoi, la circulation devient-elle si encombrée, dès que les conditions météo se dégradent?
La conduite plaisir, n'est plus vraiment de mise. La pollution, les investissements considérables que nécessite autant de véhicule sur les routes, le budget annuel d'un véhicule, la diminution des énergies fossiles…Tout porte à croire qu'il est nécessaire d'accepter un changement radical de notre approche à la voiture. Mais cela ne doit pas engendrer pour autant que la conduite devienne une corvée.
Au nom d'un marché stratégique, de la sauvegarde d'une industrie, de centaines de millier d'emplois, et pourquoi le cacher, d'un amour sans doute démesuré pour la voiture, nous acceptons tout et n'importe quoi. Nous nous lamentons à juste titre, sur les licenciements dans l'industrie automobile, et pourtant par gout ou par obligation, nous achetons des voitures étrangères, ou de marque nationale, mais fabriquées dans des pays à main d'œuvre low-cost.
Nous avons permis la vente des autoroutes à des compagnies privées, qui nous les font payer de plus en plus cher, au détriment de l'entretien et de la sécurité de notre réseau nationale.
Rénovées, entretenue, des modèle ancien voir de collection, sont parfaitement apte à rouler. Combien nous coûtera notre bien aimée voiture au bout de 5 ans, 10 ans, en entretien et réparations diverses que la sophistication toujours plus avancée, nous empêche de plus en plus de le faire par nous-même.
Faut-il que nous ajoutions à tous ces maux, et bien d'autres encore, un comportement qui gâche la conduite des autres et par voie de conséquence la nôtre.
Ah! Si tous les automobilistes du monde pouvaient se donner la main…!
Mais ça c'est une autre histoire.



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