A vaincre sans périls...
mardi 22 mai 2012
Voila un long
moment que je n'avais pas écrit quelques lignes. Plusieurs raisons à cela. Un
besoin de ne pas apporter plus de confusion en cette période d'élection
présidentielle. Plus pour moi d'ailleurs que pour le nombre d'amis qui me fait
le plaisir de me lire. L'impression d'avoir dit ce qui m'importait.
En effet les évènements
pré et post élection n'ont fait que confirmer (hélas) quelques-une de mes réflexions. Et je crains fort que ça ne continue encore dans l'avenir.
Hors du domaine politique, je suis heureux de constater qu'un article de "Rue89" face écho à un de mes avis sur les jeux vidéo.(http://www.rue89.com/2012/05/21/voulez-vous-tuer-avec-moi-ce-soir-ce-que-dit-la-science-des-jeux-video-232355)
Hors du domaine politique, je suis heureux de constater qu'un article de "Rue89" face écho à un de mes avis sur les jeux vidéo.(http://www.rue89.com/2012/05/21/voulez-vous-tuer-avec-moi-ce-soir-ce-que-dit-la-science-des-jeux-video-232355)
J'avoue, bien
volontiers, un certain contentement en lisant dans le journal Libération une
chronique que la "BFMisation" de la télévision.
(http://www.liberation.fr/medias/2012/05/18/commentaires/de-la-bfmisation-de-la-television_81973).
Votre serviteur avait également traité cette dérive.
Pour le côté
plus politique de mes interventions, une chose a retenu mon attention, la
semaine passée.
J'ai le plus
profond respect pour les électeurs de droite. Et les mots employés par les uns
et les autres comme : " bataille, victoire..." m'ont toujours
fortement dérangés. Pour rester objectif autant que faire se peut, je suis
persuadé qu'à l'instar de leurs opposants, il y a autant de citoyens convaincus
et honnêtes de part et d'autre. Un peu moins chez les militants et plus du tout
en ce qui concerne leurs dirigeants.
Je ne
reviendrai pas sur les attaques, passées, présentes et à venir de l'UMP envers
le nouveau gouvernement. La mauvaise foi a atteint, à mon sens, une telle
hauteur, que ça relève plus du désespoir que du calcul politicien.
M. Copé a, en
effet, une autre bataille à gagner que les législatives. Conserver l'unité d'un parti qu'il souhaite continuer
à diriger. La machine UMP a prouvé, qu'être à sa tête, permettait
sérieusement d'envisager sa candidature à l'élection présidentielle. Encore fallait-il que le parti soit rassemblé, unifié et en ordre de
marche. C'est là qu'entre en jeu les dissensions d'ordre individuel, la
division des courants, et la volonté affichée du front national de se présenter
comme la réponse à une droite visiblement de plus en plus décomposée.
J'en veux
pour preuve le parachutage de L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino,
qui sera bien le candidat UMP aux législatives dans la 3e circonscription des
Yvelines.
L'opposition
des militants locaux de l'UMP et du candidat déjà en lice n'y aura rien changé,
Jean-François Copé ayant décidé d'imposer son investiture.
Valérie
Pécresse, présidente de la fédération UMP des Yvelines, n'avait pas caché ses
réticences, jugeant une telle candidature « tardive et assez
hasardeuse ». Pouvant « se révéler aléatoire » dans
une circonscription où « on
préfèrerait une solution locale ». En effet que penser de l'éviction d'un
élu UMP solidement implanté localement, Olivier Delaporte, 57 ans, maire de La
Celle-Saint-Cloud depuis 1998. Ce dernier n'a d'ailleurs pas caché sa
frustration au journal "Minutes" : " « C’est une erreur,
voire une faute politique », s'est indigné vendredi Olivier Delaporte,
interrogé sur 20minutes.fr, en dénonçant un « parachutage précipité ».
« Je n’ai jamais été consulté, j’ai juste reçu un appel d’Henri Guaino
me disant qu’il allait être candidat. Je lui ai répondu : ‘Grand bien vous
fasse ». Il a affirmé son intention d'entrer en dissidence en
maintenant sa candidature. « Je continue le combat ».
Les électeurs
de cette circonscription se laisseront-ils déposséder d'un député qu'ils ont
reconduit depuis tant d'année ?
Les
parachutages sont monnaie courante et surement pas une prérogative de droite.
12 élus socialistes ne viennent-ils pas de se voir exclus du parti pour avoir refusé
de retirer leur candidature ? En passant, si l'éviction d'Anne Mansouret, la
mère de Tristane Banon, ne m'émeut pas plus que cela, je suis attristé de celle
du député de l'Aisne René Dosière.
Gouverner
avec une majorité susceptible de permettre à l'action du gouvernement et aux
projets du nouveau président de se réaliser est une aspiration légitime. Conserver
l'unité d'un parti peut logiquement se concevoir. Mais céder à toutes sortes de
calculs pour y parvenir, sans tenir compte des aspirations des électeurs,
démontre que le "changement" reste un vœu citoyen qui n'est pas près
de toucher nos dirigeants. C'est pour cela, que je reste persuadé, que la solution est ailleurs. Dans l'arrêt de la professionnalisation de la vie politique
avec les nombreux avantages qui y sont liés, le non cumul des mandats, l'abaissement
du renouvellement des mandats, l'âge limite de la représentation, la prise en
compte des bulletins blancs... et surement d'autres pistes. Car que dire du
choix des urnes, quand celui-ci se
réduit à la seule volonté des calculs et des manœuvres des partis.
Le "n'importe quoi, plutôt que l'autre camps"
ne peux et ne pourra jamais être une solution quelle que soit la politique qui en découlerait.
Mais ça c'est
une autre histoire....
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